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31.03.2015
La tenue de la Conférence des Présidents de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie Région Europe.
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Le 31 mars 2015, à l’Assemblée nationale de la République d’Arménie s’est tenue la Conférence des Présidents de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie Région Europe.

Ci-dessus des allocutions de bienvenu de M. Galust SAHAKIAN,  Président de l'Assemblée nationale de la République d'Arménie et de Mme. Margarit YESAYAN, Présidente de la Section arménienne de l’APF ainsi que l’intervention de M.Edward NALBANDIAN, Ministre des Affaires étrangères de la République d'Arménie.
 
 

Allocution de bienvenu par M. Galust SAHAKIAN,  Président de l'Assemblée nationale de la République d'Arménie  

 

Monsieur le Chargé de mission Europe,

Mesdames et Messieurs les particiapants de la Conférence des Présidents de l'Assemblée  Parlementaire de la Francophonie Région Europe,

Chers invités,

Permettez-moi de vous saluer en Arménie et de vous remercier d’avoir réagi favorablement à la proposition de l’Assemblée Nationale de la République d’Arménie d’organiser la Conférence des Présidents de l'APF Région Europe à Erévan.

Chers collègues,

La République d’Arménie est devenue membre de plein droit de l’Organisation Internationale de la Francophonie lors du Sommet de Kinshasa en octobre 2012.

Le moment a été  venu d’intégrer la dimension parlementaire aussi dans la relation nouvelle qui unit l’Arménie et la Francophonie et lors de sa session plénière de juillet 2014,  à Ottava (Canada) l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie a octroyé à l’Assemblée Nationale d’Arménie le statut du membre de plein droit de l’APF. Ainsi, l’Arménie et le parlement arménien ont réaffirmé leur attachement indéfectible à la Francophonie, à ses valeurs et leurs engagements a oeuvrer en faveur de diffusion et de l’approfondissement de ces derniers.

L’ engagement de l’Assemblée Nationale d’Arménie dans l’édification de cet espace de solidarité et de tolérance qui accorde toute son importance à l’éducation et au dialogue entre les cultures se traduit par divers manifestations.

Particulièrement, le 5 mars passé,
dans le cadre de la Saison de la Francophonie en Arménie, le Parlement arménien a organisé une conférence sur le thème “Francophonie: dialogue des cultures” avec la participation des jeunes francophones, qui nous a offert une belle occasion de fêter la langue française, langue commune nourrie de culture différentes, en lui manifestant notre attachement et en célébrant sa richesse et sa diversité.

Le parlement arménien a opté  pour l’ogranisation d’une conférence des jeunes francophones pour deux raisons.

D’abord, ça s’inscrit dans le cadre du Sommet de Dakar du mois de novembre passé, où la Francophonie toute entière s’est trouvée mobilisée autour du thème de la jeunesse en tant  que vecteur de paix et acteurs du développement.

Deuxièmement, l’Assemblée Nationale d’Arménie entend concourir à la valorisation du rôle de la jeunesse au sein de l’espace francophone: la Section arménienne de l’A.P.F, en liaison avec les Ministères des Affaires étrangères et de l’Education, a suscité un projet de Parlement de jeunes francophones. La mise en place d’une telle structure  servira de cadre d’échanges et de dialogue à la jeunesse arménienne francophone et favorisera l’initiation à la vie parlementaire.

Et pour la réussite de ce projet assez ambitieux nous serons reconnaissants à l’A.P.F. si elle apporte son expertise et son appui matériel.

Chers collègues,

La présente Conférence des Présidents de l'Assemblée  Parlementaire de la Francophonie Région Europe se déroule à la veille d’un évenement cruciale pour nous, les Arméniens, ainsi que pour le monde entier.

Il s’agit d’un événement exceptionnel, puisque pour la première fois dans l’histoire, on commémorera les cent ans d’un génocide.

Il y a 100 ans! Un siècle ! En 1915, le gouvernement turc a lancé le plan d’extermination et dépossession nationale du peuple arménien du pays d’origine. L’élimination de tout un peuple d’un territoire. Les hommes, les femmes, les enfants, les vieillards ont subi l’horreur, l’atrocité, l’inhumanité, ayant comme une perspective la mort certaine ou  l’espoir mince de la survivance.

Et aujourd’hui, cent ans après le Génocide Arménien, la commémoration des victimes de génocide et la condamnation de ce crime sont pertinentes aussi longtemps que diverses expressions de haine et d’intolérance fondées sur l’origine nationale, raciale ou religieuse continuent de réapparaître, et aussi longtemps que la menace de répétition de tels crimes contre l’humanité demeure.

C’est une vérité sans équivoque que l’oubli des victimes de génocide et le négationnisme, en particulier au niveau étatique, et en particulier par le pays génocidaire constitue une composante de ce crime. C’est un double crime commis à la fois contre les victimes innocentes et l’avenir.

Pendant les cent ans qui se sont écoulés, les gouvernements turcs successifs n’ont pas fait leur travail de mémoire. Les autorités turques, quelles qu’elles soient, n’ont pas exprimé le moindre signe vers une reconnaissance du génocide commis en 1915, sous un régime d’Empire. Pire, ils ont établi un mensonge d’Etat sur le Génocide Arménien en écrivant l’histoire à l’inverse de la réalité.

Chers Mesdames et Messieurs,

En vous saluant encore une fois  dans le Parlement arménien ,  permettez-moi de souhaiter beaucoup de success à votre travail. J’espère également que vous pourrez profiter de votre séjour pour visiter notre pays.

Soyez les Bienvenus en Arménie,

Je vous remercie de votre attention.

Allocution de Madame Margarit  YESAYAN, Présidente de la Section arménienne de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie Erevan, le 31 mars 2014

Monsieur le Chargé de Mission,

Mesdames et Messieurs les députés,

Mesdames, Messieurs,

C’est, pour moi, un grand plaisir de vous souhaiter la bienvenue en Arménie à l’occasion de la Conférence des Présidents de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie Région Europe.

La tenue de cette réunion, ici en Arménie, honore la Section francophone du Parlement arménien, et, en même temps, lui confère de nouvelles responsabilités après son accession au statut de membre de plein droit de l’APF en juillet dernier.

Notre section formée en 2004 pour participer, en tant que membre de plein droit, aux travaux de l’APF, a bien rempli sa mission et votre présence parmi nous est là pour en témoigner.

Nous sommes pourtant conscients qu’une nouvelle page s’ouvre dans nos relations: notre participation en tant que membre de plein droit va permettre un approfondissement de notre coopération et les liens que nous avons déjà tissés vont s’en trouver renforcés.

Soyez en sûr, la Section francophone du Parlement arménien entend prendre toute sa place dans les travaux de l’Assemblée parlementaire de la

Francophonie, dans sa réflexion sur les grands défis de notre temps, dans les missions qu’elle ne manquera pas de mener dans l’espace francophone pour la consolidation de la démocratie et des droits de l’homme.

Et surtout, nous allons continuer à oeuvrer en faveur de la diffusion de nos valeurs communes, et notamment la promotion de la diversité culturelle et

linguistique et de la langue française.

Car cet attachement à la langue française constitue le ciment qui nous unit et par lequel il nous est possible de partager nos idées, nos convictions, nos projets futurs.

Si la présence de francophones au sein de notre parlement n’est pas aussi importante que nous le souhaiterions, la présence parlementaire de la

francophonie est ancienne dans notre Assemblée ; gardons ainsi à l’esprit que notre Parlement s’est nourri, dès sa création, après l’indépendance, à nos jours, des relations fortes nouées avec la France et ses institutions parlementaires.

Le parlement français a été l’un des premiers à accompagner notre Assemblée afin qu’elle devienne le cadre essentiel de la vie démocratique et du débat politique en Arménie; par son assistance législative, institutionnelle et technique, il a apporté sa contribution au renforcement du fonctionnement des institutions démocratiques en Arménie.

Aujourd’hui, des relations bilatérales excellentes existent aussi entre notre

Assemblée nationale et d’autres parlements francophones dans le monde.

C’est dire que notre Assemblée s’est bien imprégnée des acquis de la tradition parlementaire francophone.

Nous convenons aussi de la nécessité de renforcer la présence du français au sein de notre Assemblée ; c’est pourquoi certains de nos fonctionnaires et de nos parlementaires ont déjà participé aux formations en français destinées au personnel de l’administration arménienne dans le cadre de la mise en oeuvre du Mémorandum signé, il y a six, par l’Organisation Internationale de la Francophonie et le Ministère des Affaires étrangères d’Arménie.

Nous sommes également grés à l’Assemblée Parlementaire de la francophonie de nous faire bénéficier du Programme Noria 2010-2013 qui nous a permis à ce que le site internet de l’Assemblée nationale d’Arménie soit traduit en français et à nos fonctionnaires et parlementaires de suivre des cours de français. Nous tenons à lui adresser tous nos remerciements pour ce précieux soutien.

Chers collègues,

L’histoire de l'humanité contient malheureusement plusieurs pages tragiques parmi lesquelles - le génocide des Arméniens perpétré par l’Empire Ottomane au début du siècle dernier. Le génocide est une douleur à la fois commune et personnelle et presque chaque arménien connait le  génocide par la tragédie de sa famille. Mais c'est aussi une tragédie qui concerne non seulement le peuple arménien.

Ce sont ces massacres sans précédent qui ont amené Raphael Lemkin à créer le terme de génocide, et c’est l’impunité de ce génocide qui a ouvert la voie à l’Holocoste, aux génocides au Rwanda, au Cambodge et au Darfour.

Nous sommes convaincu que la communauté internationale toute entière doit condamner fermement ce génocide qui représente un crime contre l’humanité; et les crimes contre l’humanité ne peuvent pas avoir de délai de prescription.

La seule formule de prévention des génocides, c'est leur reconnaissance et leur condamnation. En tant que peuple qui a subi  un génocide, nous - les Arméniens, nous avons une mission particulière dans la lutte pour exclure toute éventuelle répétition de telles tragédie.

Nous  exprimons nos remerciements aux Etats, dont les représentents sont ici aujourd’hui dans cette salle, qui ont eu le courage politique de reconnaître et de condamner le Génocide Arménien comme un crime atroce contre l’humanité et continuent aujourd’hui encore à prendre des mesures juridiques en ce sens, notamment pour la prévention des graves manifestations de négationnisme.
Le 24 avril 2015, c'est le centenaire du Génocide Arménien. 2015 doit être l’année de la vérité et de la justice. 2015 doit être l’année des grandes voix. Les grandes voix doivent se manifester clairement, puissamment, avec autorité. Comme Jaurès, qui s’était élevé à plusieurs reprises à l’Assemblée nationale pour dénoncer les massacres des Arméniens dans l’Empire ottoman.   Il faut continuer de tout faire pour que ce drame soit reconnu, et avec l’espoir que cela ne se reproduise plus jamais.

Commémorer, c’est le propre de l’humanité, disait le philosophe Alain. En particulier quand il s’agit de morts qui n’ont comme sépulture que notre mémoire collective.

Pour conclure, je veux vous remercier à nouveau, d’avoir accepté notre invitation et je souhaite, chers collègues, plein succès à nos travaux. Je forme également le voeu que vous passiez un séjour des plus agréables en Arménie.

Je vous remercie.

Intervention de M.Edward NALBANDIAN,  Ministre des Affaires étrangères d'Arménie lors de la Conférence des Présidents de l'APF - Région Europe

Monsieur le Président du Parlement arménien,
Monsieur le Chargé de mission Europe,
Mesdames et Messieurs les Présidents des sections parlementaires,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Mesdames et Messieurs,

Je voudrais, tout d’abord, vous souhaiter la bienvenue en Arménie et vous dire tout le plaisir que j’ai, d’être parmi vous à l’occasion de cette Conférence des Présidents de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie - Région Europe.

La tenue de cette importante réunion de la Francophonie en Arménie constitue, à l’évidence, un moment fort des relations de l’Arménie avec la francophonie institutionnelle.

Par l’accession de l'Assemblée Nationale d’Arménie au statut de membre de plein droit de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, l’Arménie a réaffirmé, une fois encore, son attachement à la grande famille francophone.

La volonté de l'Arménie d’ancrer la francophonie dans la société arménienne s’est traduite à travers la Saison de la Francophonie en Arménie, organisée chaque année à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de la Francophonie, qui est devenue un temps fort de la culture francophone en Arménie. Cette année, plus de 550 manifestations sont organisées, sur une période de deux mois, dans toutes les régions d’Arménie, attestant ainsi le dynamisme de la Francophonie en Arménie.

2015 sera, sans doute, une année exceptionnelle pour la Francophonie en Arménie ; Erevan accueillera, les 30-31 octobre prochaines, la 31e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie. La réunion de cette instance importante de la Francophonie, constituera un événement marquant pour notre pays ; nous serons également heureux d’accueillir les responsables de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie à cette occasion.

Mesdames et Messieurs,

C’est symbolique que juste avant l’ouverture de cette session vous avez visité le mémorial de Tsitsernakaberd pour le dépôt de couronne de fleurs à la mémoire des victimes du Génocide arménien.

Il y a 100 ans que le génocide arménien a été perpétré par les autorités de l'Empire ottoman, mais l’importance de la lutte contre la prévention des génocides reste impérative.

L’ère des génocides n’appartient pas à un passé révolu. La prévention doit requérir l'attention constante du monde civilisé et concentrer tous ses efforts, sans subordonner cette noble cause humanitaire à aucun calcul géopolitique.

La nation arménienne, qui a survécu au premier génocide du XXe siècle, éprouve une responsabilité morale pour apporter sa contribution aux efforts internationaux en matière de prévention des crimes contre l'humanité. Nous nous sommes fortement impliqués dans ces actions et continuerons à le faire à l’avenir.

Dans ce contexte, il est important à souligner qu’il y a quelques jours, ce 27 mars, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, a adopté à l'unanimité, la résolution relative à la prévention du génocide, initiée par l'Arménie et coparrainée par 65 pays.

Mesdames et Messieurs,

La persistance des crises et des conflits, avec leurs cortèges de violations des droits de l’homme, continue à miner la stabilité de certaines régions de l’espace francophone.

Nous mesurons plus que jamais l’importance du rôle joué par la Francophonie en faveur de la promotion de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme. Son engagement dans la diffusion de nos valeurs fondamentales et dans la prévention et le règlement des conflits constituent des acquis majeurs.

Dans ce contexte, et en réponse à la démarche du Secrétaire général de la Francophonie en faveur d’un engagement solidaire des Etats membres de notre Organisation, je voudrais vous informer que l’Arménie envisage la possibilité de sa participation aux missions de maintien de la paix de l’ONU menées sur le continent africain au sein des forces françaises.

Mesdames et Messieurs,

Nous sommes également tous conscients de la nécessité de nous mobiliser contre le fléau du terrorisme qui menace la paix et la sécurité dans les différentes régions du monde et s’attaque aux valeurs humanistes que nous partageons. Le combat contre le fléau terroriste exige la mobilisation constante de tous les membres de la famille francophone.

Ou qu’il sévisse, le terrorisme montre partout le même visage de la barbarie; la destruction récente de l’église arménienne des saints martyrs à Deir ez zor en Syrie qui abritait le mémorial dédié aux victimes du génocide arménien, vient s’ajouter aux nombreux actes ignobles perpétrés par les groupes terroristes.

Mesdames et Messieurs,

Parlant du conflit du Haut-Karabagh, je veux partager avec vous notre vive préoccupation concernant la situation dans la région, détériorée à cause des provocations et les graves violations du cessez-le-feu par l’Azerbaïdjan.

Malheureusement, les dirigeants d’Azerbaïdjan ont tourné le dos aux engagements pris, lors des rencontres à haut-niveau, de résoudre ce conflit par des voies exclusivement pacifiques, et ont opté pour des provocations dans le but d’exacerber la situation.

Le Sommet de Dakar, ainsi que les Conférences ministérielles de la Francophonie précédente ont réitéré plein soutien de notre organisation aux efforts des co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE en vue de règlement pacifique de ce conflit, et l’appel à s’abstenir de toute tentative de recours à la menace ou à l’emploi de la force et d’appuyer pleinement les négociations sur la base des principes proposés par les co-présidents du Groupe de Minsk, comme un ensemble indivisible, en particulier ceux qui se rapportent au non recours à la force ou à la menace de la force, à l’intégrité territoriale et à l’égalité de droits et à l’autodétermination des peuples comme fondement d’une solution équilibrée et durable de ce conflit.

En dépit des actes belliqueux de l’Azerbaïdjan pour faire échouer le processus de négociation, l’Arménie, en coopération avec la communauté internationale, poursuivra inlassablement ses efforts afin de parvenir au règlement exclusivement pacifique du conflit du Haut-Karabagh.

Mesdames et Messieurs,

Étant une plateforme de débats, de propositions et d’échanges d’informations sur tous les sujets d’intérêt commun, l'Assemblée parlementaire de la Francophonie continue à être l’un des principaux artisans de la promotion de la démocratie, l’Etat de droit et les droits de l’homme, ainsi que du renforcement de la solidarité entre institutions parlementaires. Nous accordons une grande importance au potentiel de la coopération entre les parlements des pays francophones et au rôle de la diplomatie parlementaire dans le monde.

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais vous souhaiter mes meilleurs vœux de succès pour les travaux de votre conférence.

Je vous remercie de votre attention.


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